Êtes-vous une personne attirée à la fois par le social et par beauté ? Recherchez-vous un métier qui peut vous permettre de concilier ces deux passions ? La profession de socio-esthéticienne vous tend les bras. Différente du métier d’esthéticienne classique, la profession de socio-esthéticienne s’adresse particulièrement à celles qui souhaitent inclure la dimension sociale et psychologique à leur carrière. Qu’est-ce qu’une socio-esthéticienne et quelles sont ses missions ? Voilà entre autres les questions auxquelles ce document vient apporter des réponses.
Une socio-esthéticienne : de quoi s’agit-il ?
Encore appelée psycho socio-esthéticienne, une socio-esthéticienne est une spécialiste de la beauté qui prodigue des soins à des personnes affligées par une atteinte à leur intégrité. Notez que cette atteinte peut être de nature physique (intervention chirurgicale ratée, vieillesse, maladie, accident, etc.) ou mentale (dépendance aux substances toxiques, alcoolisme, entre autres). Parfois, il peut s’agir d’une détresse sociale (chômage, réclusion, exclusion sociale, etc.). Vous pouvez voir la définition ici pour obtenir plus de détails sur le concept.
Succinctement, l’esthéticienne sociale est une professionnelle qui travaille à la fois dans le domaine de l’esthétique et de la santé (touchant les cas précédemment cités). Elle aide les personnes âgées à accepter le changement de leur corps, revalorise l’image des personnes en détresse, tout en leur apportant un moment de bien-être.
Les missions de la socio-esthéticienne ressemblent donc à celles d’une esthéticienne classique : modelage du corps ou du visage, soins esthétiques, gommage, épilation, maquillage, etc. En plus de ces services de soins, elle est appelée parfois à organiser des ateliers de groupe afin de prodiguer des conseils sur la prévention du vieillissement ou sur l’hygiène.
Quelles sont les compétences d’une socio-esthéticienne ?
Pour exercer en tant que socio-esthéticienne, il est nécessaire de posséder non seulement des compétences techniques, mais aussi des aptitudes sociales avérées. Cette dernière qualité est nécessaire car ce métier exige une parfaite disponibilité, une écoute attentive, une maitrise de soi, une grande diplomatie et une attention particulière à l’endroit des patientes.
Cela contribue à apporter à ces derniers la joie de vivre et à leur redonner une totale confiance en eux. Ainsi, une socio-esthéticienne doit être innovatrice dans son métier et dotée de certains talents d’animation afin de ne pas installer les patients dans la routine. Par ailleurs, il est important de souligner que l’esthéticienne sociale doit être forte mentalement car elle est en contact permanent avec des personnes fragilisées physiquement ou brisées de l’intérieur.
Quelle formation pour devenir socio-esthéticienne ?
La formation en socio-esthétique nécessite préalablement l’obtention d’un CAP esthétique, cosmétique, parfumerie. Après quoi, l’intéressée peut s’inscrire dans une école dédiée à la profession. Cependant, d’autres diplômes permettent d’accéder facilement à ce métier. Il s’agit de :
- Bac pro esthétique-cosmétique-parfumerie ;
- BP esthétique-cosmétique-parfumerie accessible après le CAP ;
- BTS esthétique-cosmétique-parfumerie ;
Les personnes qui disposent d’un diplôme universitaire spécialisation esthétique en milieu médico-social ou un diplôme universitaire socio-esthétique peuvent également embrasser ce métier.
Combien gagne une socio-esthéticienne ?
Une socio-esthéticienne ne possède pas un salaire standard car cela varie en fonction de ses compétences et du centre qui l’emploie. La rémunération d’une socio-esthéticienne débutante dans la fonction publique hospitalière est le SMIC. En libéral, l’heure de soins s’élève à 50 € brut. Dans un établissement privé, le salaire de la socio-esthéticienne peut varier en fonction de l’expérience, du statut de l’organisme qui l’emploie et de la région où elle exerce la profession.