Les astuces pour accompagner son enfant surdoué

par | Oct 2, 2019

Depuis un moment, vous remarquez des signes d’éveil assez particuliers chez votre enfant ? Vous avez l’impression qu’il est plus mature pour son âge ? Il a de fortes chances qu’il soit un enfant précoce ou surdoué. Cet article vous montre quelques astuces, pour accompagner efficacement votre enfant en proie à la précocité.

Enfant surdoué : qui est-ce ?

Les termes pour désigner un enfant surdoué, sont assez légion. Si pour certains, il s’agit d’un enfant précoce ou à haut potentiel, d’aucuns les qualifient d’enfants intellectuellement précoces. Malheureusement, ces vocables ont conduit beaucoup de personnes à des conclusions erronées. On pense que l’enfant surdoué est un génie qui s’ignore avec des dons inimaginables, ce qui ne correspond à aucune réalité. Pour les professionnels, le terme adapté pour qualifier ce type d’enfant, est plutôt  » Enfant à Haut Potentiel Intellectuel (H.P.I) « .

Pour revenir à la définition proprement dite, retenez qu’il existe une définition bipartite pour l’enfant surdoué. En effet, il se définit sur la base :

  • D’un QI Hors Normes : l’enfant surdoué, après des tests de QI, obtient un résultat supérieur à 130. Cela traduit qu’il détient des aptitudes intellectuelles au-dessus de la masse, c’est-à-dire ses pairs.
  • Des caractères spécifiques, à la fois intellectuels et émotifs : l’enfant surdoué possède une intelligence spécifique, qui le pousse à développer un raisonnement, une logique qui lui est propre. Cela est de même sur le plan émotionnel. Sur le premier plan, l’enfant pense très vite et tient un raisonnement poussé sur des questions comme la religion, la mort, l’astronomie, etc. Sur le second plan, l’enfant surdoué est très fragile. Il ressent les choses, avec une précision et une finesse sans pareil. Il est même en mesure de comprendre ou de ressentir l’émotion chez les autres.

En somme, l’enfant surdoué ou à Haut Potentiel Intellectuel, réfléchit et pense d’une façon totalement différente, grâce à ses caractéristiques cognitives. Il n’est clairement pas comme les autres. Alors, comment faire face à ce type d’enfant, sans le bousculer ?

Quelques astuces axées sur les recommandations de la psychologue Jeanne Siaud-Faccchin

Dans son ouvrage  » L’Enfant surdoué : L’aider à grandir, l’aider à réussir « , la psychologue Jeanne Siaud-Facchin expose quelques règles et clés pour appréhender le phénomène de l’enfant surdoué. On en retient des informations riches, qui vous permettent de suivre votre enfant surdoué.

  • La bienveillance comme première astuce

La bienveillance suppose une attention particulière. L’objectif ici, est d’éviter toute sorte de pression sur l’enfant. Il est à présent, évident qu’il ne s’agit pas d’un génie et il serait donc inopportun de le soumettre à un challenge de réussite, quel que soit le domaine. Pour la psychologue, il est bienveillant de faire du bien à l’enfant, sans rien attendre en retour.

  • Être rassurant, mais surtout présent

L’une des caractéristiques des parents ayant un enfant surdoué, est l’inquiétude. Parfois, certains parents sont même irrités, et cela peut se comprendre. L’enfant surdoué se comporte parfois, en désaccord avec certaines règles et lois établies. Il va revenir au parent, de comprendre qu’il ne le fait pas consciemment. Le parent doit pouvoir accepter cette caractéristique et aider l’enfant dans sa quête de réponse. L’enfant surdoué est souvent inquiet. Pour rebâtir ses repères, il cherche l’assurance auprès des adultes. Il est donc important de lui montrer toute votre confiance et lui faire comprendre qu’il peut compter sur vous.

  • Être honnête et authentique pour inspirer la confiance

Si vous voulez que votre enfant puisse compter sur vous, il va falloir faire preuve d’authenticité et d’honnêteté. Pour cela, vous devez expliquer à votre enfant, qui il est. Cela implique une conversation, où vous lui montrez qu’il est différent des autres, qu’il possède des facultés impressionnantes. Ne pas le faire, serait faire preuve d’une « extrême violence », selon la psychologue. Pour autant, ce n’est pas une raison de le surestimer.